L'ombudsman des militaires canadiens s'inquiète d'un mécanisme prévu dans le projet de loi actuellement à l'étude au Sénat qui accorderait aux anciens combattants la priorité pour occuper des postes vacants dans la fonction publique fédérale.

Gary Walbourne indique qu'en vertu du projet de loi C-27, adopté en première lecture à la Chambre des communes en juin dernier, c'est le ministère des Anciens Combattants qui devrait déterminer si un militaire peut obtenir une libération pour raisons médicales à la suite de ses activités dans les Forces armées.

Selon l'ombudsman, cette décision devrait revenir au seul ministère de la Défense.

L'ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes a étudié attentivement ce projet de loi présenté l'an dernier. Le gouvernement venait d'être l'objet de vives critiques lorsqu'on a appris que l'armée avait renvoyé de façon expéditive des militaires malades ou blessés, plusieurs souffrant du syndrome de stress post-traumatique.

Le projet de loi permettrait à ces anciens combattants d'être les premiers candidats à des postes ouverts dans la fonction publique, pourvu qu'ils soient qualifiés pour accomplir ces tâches.

M. Walbourne estime que le ministère de la Défense est le mieux placé pour décider d'une libération pour raisons médicales.