La sécurité est resserrée sur la colline du Parlement, avec l'ajout de contrôles de sécurité, l'armement des gardes et l'interdiction des visites du public au Parlement pendant les réunions du caucus.

Le président de la Chambre des communes Andrew Scheer a d'ailleurs indiqué que d'autres mesures pourraient être annoncées lorsque le réexamen complet de la sécurité au Parlement sera terminé.

Le 22 octobre, un tireur avait réussi à pénétrer dans l'édifice du Centre du parlement après avoir abattu un soldat au Monument commémoratif de guerre du Canada, ce qui avait forcé les autorités à se pencher sur l'efficacité des mesures de sécurité.

Plus tôt cette semaine, M. Scheer et le sénateur Vernon White avaient indiqué que les forces de sécurité de la Chambre des communes et du Sénat seraient fusionnées. Elles seront responsables de l'intérieur du Parlement et les agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) continueront d'assurer la sécurité dans l'enceinte extérieure.

D'autres mesures de sécurité déjà en place ont été annoncées par le président Scheer, comme l'installation de postes de contrôle à l'extérieur de l'édifice central, pour effectuer une vérification préliminaire des visiteurs, qui ne pourront pas entrer à n'importe quel moment au Parlement.

D'ailleurs, les portes de tous les bâtiments seront verrouillées en dehors des heures de bureau.

Les députés pourront aussi réclamer l'installation d'alarmes et de portes à verrouillage automatique dans les bureaux de circonscription s'ils le souhaitent.

«Le 22 octobre a été un jour très difficile pour tout le monde sur la Colline», a affirmé le président aux députés.