La Croix-Rouge canadienne a fait le bilan de son intervention après le déraillement d'un train survenu la semaine dernière près de Plaster Rock, au Nouveau-Brunswick.

Marc Belliveau, qui a coordonné l'intervention à Plaster Rock, dresse un bilan positif des effectifs de la Croix-Rouge, affirmant que les bénévoles ont su faire oeuvre utile tout en défiant la fatigue.

Les bénévoles ont aidé les sinistrés pendant près de cinq jours. Cette assistance d'urgence est survenue après une tempête hivernale majeure qui avait déjà sollicité et mobilisé des équipes de volontaires sur le terrain.

Deux employés et des bénévoles de Woodstock, Fredericton, Oromocto et Moncton se sont rendus à Plaster Rock pour offrir divers services 24 heures par jour. En tout, ces personnes ont cumulé près de 500 heures de service afin de prêter main-forte aux personnes victimes de la catastrophe.

Des arrangements d'hébergement ont été pris et plus de 400 repas ont été servis aux personnes évacuées. Des bons d'essence, de l'eau potable ont été distribués et des ententes de transport ont été prises pour tenter d'aider toutes les personnes dans le besoin.

Parallèlement, selon le ministère de la Santé, les derniers résultats des analyses sur la qualité de l'air ne laissent pas anticiper d'effets néfastes à long terme pour la population.

Par contre, certains niveaux de polluants atmosphériques ont augmenté lors du déplacement des wagons à l'extérieur du site. La qualité de l'air n'a toutefois été affectée que pour de courtes périodes, ce qui explique pourquoi les résidants de Wapske ont été invités à éviter la région jusqu'à ce que les wagons-citernes aient été retirés.

Le ministère estime qu'une distance de 200 mètres suffit pour fournir la protection nécessaire contre l'exposition aux polluants atmosphériques liés au nettoyage du site.