De fortes pluies sont attendues plus tard cette semaine sur certaines parties des provinces maritimes, alors que la tempête tropicale Gabrielle se dirige vers le nord, ont indiqué mercredi des météorologues de Halifax.

Le Centre canadien de prévision des ouragans affirme que la tempête a dépassé les Bermudes et qu'elle devrait provoquer de la pluie en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard et dans l'ouest de Terre-Neuve dès vendredi matin.

Le centre précise qu'il y a plusieurs modèles de prévision de l'intensité de Gabrielle, de sa trajectoire et du moment de son arrivée. Dans tous les cas, de fortes pluies sont attendues.

Les prévisionnistes affirment que des vents de 61 à 90 kilomètres/heure commenceront à souffler tôt vendredi, avant l'arrivée de la tempête, sur le sud des Maritimes, avant de se déplacer vers Terre-Neuve samedi.

Les modèles de prévision montrent que les vagues pourraient atteindre jusqu'à six mètres de haut quand Gabrielle sera arrivée dans les eaux canadiennes.

Marie-Josée Grégoire, météorologue au réseau télévisé Météomédia, a précisé que le système tropical pourrait laisser entre 50 et 100 millimètres de pluie sur certains secteurs de la Nouvelle-Écosse, avec des rafales atteignant jusqu'à 100 kilomètres/heure.

Mme Grégoire a rappelé que le 10 septembre marquait le milieu de la saison des ouragans.

«Huit systèmes tropicaux se sont développés dans l'Atlantique. Normalement, le 10 septembre, on est rendus à la moitié de la saison des ouragans (...) On devrait donc atteindre 16 systèmes tropicaux. Il s'agit d'une saison sensiblement normale», a-t-elle expliqué en entrevue à La Presse Canadienne.

Cette saison a toutefois ceci d'unique que les ouragans ont été plus cléments.

«On n'a pas eu de systèmes tropicaux qui ont touché les terres, qui ont fait des dommages», a affirmé Mme Grégoire. «Ce qui est marquant aussi, c'est que les systèmes n'ont pas duré longtemps, donc ils ne se sont pas intensifiés énormément.»

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a indiqué mercredi que la société d'État Énergie NB continuait d'élaguer les arbres dont les branches se trouvent trop près des lignes électriques, «afin d'assurer une livraison sécuritaire et fiable de l'électricité» partout dans la province.

L'an dernier, 36% des pannes d'électricité au Nouveau-Brunswick avaient été causées par des arbres et des branches tombés sur des lignes électriques.