La Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) célèbre en ce 7 septembre son 35e anniversaire de fondation.

L'organisme a ouvert ses portes le 7 septembre 1978. Depuis, des personnes ou des groupes qui s'estimaient victimes de discrimination pour l'un des motifs énoncés dans la Loi canadienne sur les droits de la personne ont communiqué plus de 35 000 fois avec la Commission pour obtenir une réparation ou des mesures de redressement.

La Commission est à l'origine de plusieurs réalisations, dont le sous-titrage codé à la télévision, le principe du salaire égal pour un travail de valeur égale, et le droit des soldates de servir en situation de combat.

L'organisme note que ces changements ont été amorcés lorsque des citoyens «ordinaires» ont déposé une plainte pour discrimination.

La Commission estime qu'il reste encore beaucoup à faire. Selon des études qu'elle a menées récemment, les personnes handicapées et les familles autochtones sont désavantagées sur le plan économique par rapport au reste de la population. Le harcèlement sexuel persiste dans de nombreux lieux de travail. De plus, les préjugés sur les maladies mentales empêchent encore les personnes ayant des troubles mentaux de bénéficier de l'égalité des chances.

Les activités de la Commission canadienne des droits de la personne servent de complément à celles des organismes provinciaux et territoriaux de protection des droits de la personne.