Imaginez des milliers de spectateurs du dernier Grand Prix de F1 du Canada à Montréal transformés en vandales à la suite d'une éventuelle perturbation de leur épreuve, conséquence d'un sabotage par Anonymous... Voilà ce que craignait la GRC, bien plus qu'un éventuel coup d'éclat des « carrés rouges », a appris La Presse.

Les analystes du renseignement de la GRC se sont penchés sur les menaces planant sur le dernier Grand Prix du Canada, quelques jours avant l'épreuve disputée en juin dernier en plein conflit étudiant.

Leurs conclusions plutôt inattendues figurent dans un rapport du « Programme des renseignements criminels » obtenu par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.

« Si la course devait être annulée à la dernière minute, ou si le doute devait être jeté sur les résultats en raison d'une interruption technique, il pourrait y avoir des problèmes de contrôle des foules et du vandalisme au-delà ce qui serait considéré comme normal pour un tel grand évènement sportif », lit-on dans le document.