Des membres du Service extérieur canadien ont entamé cette semaine des moyens de pression, après que leur syndicat fort de 1350 membres eut déclaré qu'il se trouvait légalement en position de déclencher une grève.

L'Association professionnelle des agents du Service extérieur, qui comprend plus de 600 diplomates canadiens en mission outremer, est sans contrat de travail depuis la mi-2011 et désire l'équité salariale par rapport aux autres fonctionnaires.

Le syndicat veut forcer le Conseil du Trésor à revenir à la table de négociation, pour s'attaquer à un problème clé, soit le fait que ses membres sont payés de 10 000 à 14 000 $ en moins que leurs homologues effectuant un travail similaires dans d'autres ministères.

Selon le président du syndicat, ces mesures du «droit au travail» seront tout d'abord de faible envergure, mais pourraient évoluer en une grève.

Une porte-parole du secrétaire du Conseil du Trésor, Tony Clement, a déclaré que les emplois au Service extérieur étaient très recherchés et bien payés, et que le gouvernement désirait une entente juste pour les employés et les contribuables.

Ce conflit de travail potentiel survient alors que le Canada tente de finaliser une entente de libre-échange avec l'Europe et désire pénétrer les marchés asiatiques et du Moyen-Orient.