Les recherches pour retrouver les deux victimes de l'affaissement de terrain dans la carrière Maskimo sont à nouveau suspendues. Des risques d'un autre glissement de terrain ont forcé les secouristes à stopper l'opération.

C'est la deuxième fois que les autorités interrompent les recherches. Jeudi, les forts vents ont empêché une grue de descendre les secouristes à bord d'une nacelle. C'est seulement ce matin que les autorités ont décidé de reprendre les travaux. Durant la nuit, ils avaient installé une nouvelle grue de 600 tonnes. Peu après 10 h, elle a fait descendre des secouristes. Ceux-ci se sont aussitôt mis à l'oeuvre autour du camion de Daniel Brisebois et de la pelle mécanique, qui sont visibles. De la machinerie lourde a également été envoyée dans la carrière afin de creuser le sol humide qui est en train de durcir sous l'effet du froid.

En début d'après-midi, des géologues qui se trouvaient en haut de la carrière ont cependant craint un nouvel affaissement de terrain et ont mis un terme aux recherches jusqu'à demain.

Rappelons que, vers 10 h4 5 mardi, trois ouvriers, à bord de deux camions et d'une pelle mécanique, s'affairaient à mettre le roc à nu juste au bord de la carrière quand le sol sur lequel ils se trouvaient a cédé. L'immense tas où ils déposaient la terre qu'ils retiraient s'est affaissé et a emporté les trois poids lourds au fond de la carrière, 100 mètres plus bas.

L'opérateur de la pelle mécanique, qui a miraculeusement réussi à s'extirper de son engin, est sain et sauf.

Le camion de Marie-Claude Laporte demeure quant à lui introuvable sous les tonnes de roches et d'argile.