L'Indice relatif de bonheur (IRB), qui évalue, mesure et compare les niveaux de bonheur exprimé au Québec, a affiché en 2012 une note moyenne qui n'avait jamais été atteinte depuis qu'il a été instauré, en 2007. L'IRB chez les 18-24 ans est toutefois inquiétant, selon les plus récents chiffres.

Il s'est établi à 77,03 sur 100 en 2012, soit près d'un point au-dessus de l'Indice moyen mesuré jusque-là, de 76,08.

Selon Pierre Côté, président et fondateur de l'IRB, l'Indice évalue l'impression et la perception que les gens ont de leur propre état.

À la lumière des données et graphiques récents, l'âge d'or et le bonheur font bon ménage et l'argent est un important contributeur au bonheur ainsi que le niveau de scolarité des individus. Les répercussions des crises économiques et financières sont souvent plus fortement ressenties par les personnes moins bien nanties.

Si l'année 2012 présente globalement de bons résultats, il en va autrement pour les 18-24 ans. Pour la première fois depuis six ans, ce groupe enregistre le plus faible IRB de toutes les catégories d'âges. Le facteur optimisme, 12e sur les 24 facteurs d'influence du bonheur recensés par l'IRB, s'avère pour les 18-24 ans et les étudiants en dessous de la moyenne nationale.

Pour Pierre Côté, que les jeunes affichent de tels résultats, que leur pessimisme prenne le dessus sur leur optimisme devrait constituer une sonnette d'alarme qui ne peut être ignorée.

Par ailleurs, l'écart de l'IRB entre la ville où les gens s'évaluent les plus heureux et celles où ils s'évaluent les moins heureux est mince.

Au total, 44 623 répondants ont rempli le questionnaire permanent du site de l'IRB.

> Sur le web: le site de l'IRB