Le ministère de l'Environnement recommande des poursuites pénales contre Ultramar qui a tardé à signaler un important déversement à son terminal de Montréal-Est.

Le 2 décembre dernier, environ 350 000 litres d'essence, selon les registres, se sont déversés. L'incident a été rapporté au Ministère plus de 24 heures plus tard, ce qui est contraire à la loi.

Ultramar a signalé le déversement le lendemain à 16h35 et le ministère n'a pu faire le suivi que le 4 décembre seulement.

Une enquête a donc été instituée et suggère qu'Ultramar n'a pas respecté la règle voulant qu'un événement de cette nature soit rapporté sans délais en vertu de la Loi sur l'environnement.

Si elle est reconnue coupable, l'entreprise s'expose à des amendes pouvant aller de 6000$ à 500 000 $, selon la gravité.

Luc St-Martin, directeur régional au centre de contrôle environnemental du Québec pour la région de Montréal et Laval, précise toutefois que les conséquences environnementales de ce déversement ont été confinées au site d'Ultramar.

«Les impacts sur l'environnement se limitent au sol à proximité du lieu de déversement. Rien n'est sorti du site où est situé le terminal d'Ultramar», a mentionné M. St-Martin.