Brian Gallant a été choisi samedi comme nouveau chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick.

M. Gallant, un avocat âgé de 30 ans, a remporté la course après le premier tour de scrutin lors de la convention du parti à Moncton.

Lors de son dernier discours de campagne, samedi matin, il a déclaré que le parti et la province avaient besoin d'un changement vis-à-vis de la politique «à l'ancienne», en se débarrassant du favoritisme politique et en faisant plutôt passer les citoyens de la province en premier lieu.

«Nous avons besoin de gens qui croient en la politique, a-t-il dit. En tant que politiciens, nous avons besoin de gagner à nouveau cette confiance.»

Les libéraux ont remporté le titre peu enviable de seul gouvernement d'un seul mandat dans l'histoire du Nouveau-Brunswick après les élections de septembre 2010, menant à la démission de l'ex-premier ministre Shawn Graham.

Les rivaux de M. Gallant dans la course à la direction du parti étaient l'ancien ministre Mike Murphy et Nick Duivenvoorden, un ancien maire de Belledune.

Dans un discours, M. Duivenvoorden a déclaré qu'avec la fin de la course à la direction du parti, le travail difficile allait maintenant commencer.

Les libéraux détiennent seulement 13 des 55 sièges de la législature provinciale.

Jusqu'à maintenant, aucun député libéral n'a annoncé son intention de démissionner pour laisser à M. Gallant la possibilité d'obtenir un siège.

Le Parti libéral du Nouveau-Brunswick affirme que 14 672 électeurs de la province se sont prononcés pour l'élection du nouveau chef du parti, qui a commencé le 23 octobre.

Le président du parti, Britt Dysart, a déclaré que bien que beaucoup de travail ait été accompli pour reconstruire le parti, il reviendra au nouveau chef d'aider au développement des politiques et de préparer les prochaines élections.

L'analyste politique Don Desserud, de l'université de l'Île-du-Prince-Édouard, a estimé que les libéraux avaient une chance de revenir au pouvoir en 2014 au Nouveau-Brunswick, puisque les électeurs ont démontré qu'ils n'accordaient plus toujours leur confiance au gouvernement pour un deuxième mandat.

«Vous avez un électorat très volatil, et cela rend le tout beaucoup moins prévisible. Aucun gouvernement n'est à l'abri», a-t-il analysé.