Le très critiqué avion furtif F-35 a franchi une étape très importante de son développement en larguant sa toute première bombe.

Le test s'est déroulé dans un champ de tirs aériens situé près d'Atlanta, en Géorgie.

L'appareil a généré de grandes controverses aux États-Unis et au Canada, où le vérificateur général a vertement critiqué le gouvernement Harper concernant son projet d'acheter 65 F-35.

Mercredi, la version «B» du chasseur, qui décolle et atterrit à la verticale, a réussi à larguer une bombe guidée de 453 kg sur une cible.

Steve O'Bryan, vice-président du développement des affaires pour les F-35 chez Lockheed Martin, a déclaré que le programme respectait ses objectifs et était même en avance sur son échéancier en ce qui a trait aux essais en vol.

Le constructeur américain a été critiqué pour les délais et les énormes dépassements de coûts liés au programme de 389 milliards $, qui représente la plus importante acquisition militaire de l'histoire des États-Unis.

Si le Canada se décide à signer officiellement un contrat pour la version «A» de l'avion, cela deviendra également le plus gros achat militaire de son histoire.

Le débat sur les F-35 a surtout porté sur le prix pour chaque chasseur, qui varie en fonction du nombre d'appareils commandés par année.

Aux États-Unis, la rumeur veut que le Pentagone ait prévu réduire de 10% à 30% sa commande initiale de 2443 avions, ce qui ferait monter le prix pour eux comme pour les autres pays.

M. O'Bryan a rejeté ces allégations, citant le dernier budget de l'administration Obama et une récente déclaration du Pentagone qui indiquent que la commande n'a pas changé.