En cette période traditionnelle des déménagements, le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) exhorte le gouvernement à investir dans les logements sociaux.

Même si la situation dans la région métropolitaine s'est améliorée depuis le début des années 2000, l'offre de logements locatifs dépasse à peine 0% dans certaines régions comme l'Abitibi et la Côte-Nord.

Une quarantaine de ménages seraient toujours sans logis à Gatineau, et une trentaine d'autres à Rouyn-Noranda, selon les évaluations de l'organisme. Au total, une centaine de ménages se retrouveront sans domicile à compter du premier juillet.

Le FRAPRU dénonce particulièrement le manque de construction de logements sociaux ces dernières années dans la province. Son coordonnateur, François Saillant, croit que le gouvernement devrait investir davantage dans les logements sans but lucratif et même revenir à la formule des habitations à loyer modique.

M. Saillant estime que Québec doit assumer ses responsabilités et donner un coup de main aux personnes qui se retrouvent sans logis, même si la situation est moins critique qu'elle ne l'a déjà été. Il soutient que le gouvernement semble oublier son devoir d'aider les municipalités à faire face à la demande d'hébergement des ménages

Pour l'heure, les gens doivent se débrouiller par leurs propres moyens, dans plusieurs villes, afin d'éviter de se retrouver à la rue. Québec doit mettre l'épaule à la roue et proposer des mesures d'aides, comme des services d'entreposage, affirme M. Saillant.

La FRAPRU souhaite avant tout que le gouvernement investisse à long terme pour s'attaquer à la source du problème, soit le manque de logements abordables. Mais en attendant, M. Saillant souligne que des mesures d'aide sont nécessaires pour les gens qui se retrouvent en difficulté.