Deux plaintes seront déposées à la Commission des relations de travail en lien avec le conflit à la Commission de la construction du Québec (CCQ). La première en est une pour négociations de mauvaise foi alors que la seconde a dans sa mire des tentatives d'entrave dans les activités du syndicat.

La convention collective des employés est échue depuis décembre 2009. Les dispositions étaient majoritairement réglées avant l'arrivée de Diane Lemieux comme présidente-directrice générale de la CCQ, en janvier 2011.

À la table des négociations, il ne restait que le régime de retraite selon Serge Cadieux, directeur exécutif du Syndicat des employés professionnels et de bureau, affilié à la FTQ.

Le syndicat soutient qu'il lui a fallu attendre 13 mois avant d'obtenir une proposition de la part de l'ex-ministre devenue directrice générale. Cette proposition comportait 189 nouvelles demandes.

En présence du conciliateur, le syndicat a demandé qu'elles soient retirées.

Une hypothèse d'entente a été ensuite soumise le 3 juin dernier par le conciliateur, dans les paramètres entérinés par le Conseil du trésor quant aux conditions de travail.

Les syndiqués veulent obtenir d'être traités de la même manière que les autres travailleurs des secteurs public et parapublic. Par le passé, ils ont bénéficié des mêmes hausses et ont subi le gel de la même façon. Le syndicat espère que la Commission des relations de travail forcera le règlement.

Les discussions et les échanges sont actuellement rompus. La dernière rencontre a eu lieu le 3 juin.

Serge Cadieux estime que Diane Lemieux tente de gérer la CCQ comme une entreprise privée.

Les 600 employés de bureau de la Commission de la construction du Québec (CCQ) sont en grève depuis le 5 juin.