Un arbitre décidera de la première convention collective de deux Couche-Tard syndiqués, a annoncé aujourd'hui la CSN.

Les employés des dépanneurs de Saint-Liboire et de Saint-Hubert ne réussissaient pas à s'entendre avec leur employeur, selon la centrale syndicale. Le recours à un arbitre était devenu nécessaire, a expliqué Jean Lacharité, en charge de la syndicalisation. Les clauses salariales se seraient révélées particulièrement problématiques.

Le Code du travail prévoit la possibilité d'un arbitrage dans le cas d'une première convention collective.

L'annonce a été faite sur le terrain du Couche-Tard situé à l'angle des rues Saint-Denis et Beaubien à Montréal. Il y a un an cette semaine, la chaîne a décidé de fermer cette succursale tout juste syndiquée, en expliquant que la rentabilité n'était pas au rendez-vous.

Le syndicat des employés affirme pour sa part que le commerce a été fermé pour intimider les autres employés de Couche-Tard qui voudraient s'organiser.

Le vice-président de l'unité locale affirme que lui et ses collègues ne regrettent rien de leur tentative de syndicalisation.