Le ministre de l'Agriculture Pierre Corbeil a participé, aujourd'hui à Tokyo, à l'inauguration du Foodex, la plus grande foire alimentaire d'Asie. Les exportations agroalimentaires du Québec au Japon «ont augmenté légèrement en 2011», a dit le ministre.

Déjà en 2010, le Japon était la seconde destination des exportations agroalimentaires de la province, avec des ventes de 461 millions de dollars. Avis aux producteurs d'ici intéressés à vendre au pays du Soleil levant: dix importateurs japonais viendront à Montréal en mai, lors du Salon international de l'alimentation (SIAL-Montréal), à l'invitation du ministre.

«Les consommateurs japonais sont fort préoccupés par les questions de sécurité alimentaire», a indiqué M. Corbeil. Du coup, ils sont intéressés par la salubrité des aliments du Québec, le respect de nos normes environnementales et notre système de traçabilité, a-t-il souligné.

Friands d'un champignon du Nord-du-Québec

Le Québec exporte principalement «de la viande de porc, du soya, des fruits de mer, du sirop d'érable et des petits fruits, canneberges et bleuets» au Japon, a dit le ministre. D'autres produits pourraient être exportés, comme l'eau de source Eska. «Si on est capables d'avoir au Japon de l'eau qui vient d'Italie, la San Pellegrino et autres, je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas ici de l'eau Eska, notamment pétillante», a observé M. Corbeil.

Les Japonais sont aussi amateurs du champignon matsutake, qui pousse dans la forêt près de Wemindji, village cri du Nord-du-Québec. «Une autre délégation japonaise va venir à Wemindji cet automne, dans le temps de la récolte de ces fameux champignons», a indiqué le ministre.

M. Corbeil se rendra en Chine, à compter du 8 mars. Le Québec a exporté en 2010 des produits agroalimentaires d'une valeur de 107 millions en Chine, «un marché en croissance», a souligné le ministre.