Un sondage commandé par Environnement Canada laisse entendre que tous les Canadiens ne sont pas obsédés par le temps qu'il fait.

Et au plan provincial, les Québécois seraient moins nombreux que les autres citoyens à s'intéresser aux prévisions météo.

Soixante-dix pour cent des répondants au coup de sonde ont indiqué qu'ils vérifiaient les prévisions météo plus ou moins chaque jour. Toutefois, seulement 63 pour cent des répondants avouent que le bulletin météo est important à leurs yeux.

Et alors que 79 pour cent croient que l'exactitude des prévisions d'un météorologue est importante en matière de chute de neige, ce taux a perdu cinq points de pourcentage depuis 2002.

Le sondage téléphonique réalisé auprès de 2333 Canadiens a été effectué plus tôt cette année par Ekos Research afin de déterminer comment les contribuables réagissent aux alertes et aux prévisions météorologiques.

Seul un résumé des résultats a été rendu public en ligne et la marge d'erreur n'était pas précisée. Le sondage a coûté 74 210 $ au trésor public.

«La plupart des Canadiens croient que les informations météorologiques qu'ils reçoivent leur donnent assez d'informations pour qu'ils puissent établir leurs plans. Les Canadiens considèrent aussi de façon très positive leurs sources d'informations météorologiques, puisque neuf répondants sur dix se disent satisfaits de leur source principale», conclut l'étude.

Le sondage suggère que de plus en plus de Canadiens s'informent sur la météo à partir d'internet, mais la télévision et la radio demeurent les sources principales d'information en la matière. Les canaux météorologiques spécialisés sont particulièrement populaires.

Toutefois, les bulletins météo officiels du gouvernement ne semblent pas attirer des foules d'auditeurs. Le sondage indique que seul un répondant sur quatre connaissait le service Radiométéo Canada, et que 40 pour cent d'entre eux l'avaient effectivement utilisé.

Une majorité des autres répondants ont indiqué qu'ils n'étaient pas intéressés par ce service public.

Quant aux alertes météo d'Environnement Canada, la plupart des Canadiens préfèrent en prendre connaissance à travers leur station de radio locale, conclut le coup de sonde.

L'étude laisse aussi entendre que les Canadiens voudraient être avertis plus tôt de l'arrivée imminente d'une tempête hivernale, soit 17 heures en moyenne. Les Canadiens vivant dans un milieu rural ont notamment demandé des alertes plus hâtives que leurs compatriotes urbains.

Les Québécois seraient moins intéressés par les prévisions météorologiques que les autres Canadiens et davantage satisfaits de l'information qu'ils reçoivent.