Certains des soldats canadiens les plus sévèrement blessés n'ont pas été mis au courant par le gouvernement fédéral de toutes les prestations et indemnités auxquels ils avaient droit.

Voilà l'un des constats émis par l'Ombudsman des vétérans, Guy Parent, dans son rapport annuel qui a été déposé jeudi au Parlement.

Le bureau de Guy Parent a découvert que la moitié des 1800 anciens combattants ayant un degré d'invalidité de 98 pour cent ou plus n'ont jamais été informés qu'ils étaient admissibles à des allocations autres que celles prévues pour les vétérans.

Dans chaque cas, les blessés les plus sévères pourraient être admissibles à l'allocation d'incapacité exceptionnelle prévue par la Loi sur les pensions.

À la demande de M. Parent, des fonctionnaires fédéraux ont dû avertir les centaines de soldats qui n'avaient pas reçu l'information.

Une porte-parole du ministre des Anciens combattants Steven Blaney n'a pas réagi aux critiques émises dans le rapport de M. Parent, mais a laissé entendre que le ministère s'occupait du dossier.