La patrouille frontalière américaine a discrètement mis fin à ses fouilles de routine controversées dans les autocars, trains et aéroports le long de la frontière canado-américaine et en sol américain, une pratique qui visait à mettre la main au collet d'immigrants illégaux.

Un agent de la patrouille frontalière, ainsi qu'un ex-employé de l'agence ont tous deux confirmé à The Associated Press que le mot d'ordre a commencé à circuler le mois dernier.

La nouvelle règle survient après que l'administration Obama eut annoncé son intention de concentrer ses efforts en matière d'immigration sur la déportation de criminels.

Certains avaient par ailleurs critiqué cette pratique de fouille, la qualifiant de profilage racial.

Le syndicat des agents de la patrouille frontalière a précisé que ses membres ne sont dorénavant autorisés à intervenir dans les lieux de transit de transport que lorsqu'ils détiennent des «renseignements pouvant mener à une poursuite».

Les employés de l'agence ont requis l'anonymat, n'ayant pas été autorisés à parler de l'affaire aux médias.