Les travailleuses en centre de la petite enfance (CPE) de la région de Montréal-Laval optent pour la grève dans une proportion de 92 pour cent.

Réunies en assemblée générale, mercredi soir, les employées ont dit espérer faire avancer leurs négociations avec les associations patronales et le gouvernement du Québec, elles qui sont majoritairement sans contrat de travail depuis 18 mois.

Le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs en centre de la petite enfance de Montréal-Laval, Éric Mondou, dit être prêt depuis longtemps à négocier. Le représentant affilié à la CSN affirme que la patience de ses membres a atteint ses limites.

Les 2500 travailleuses en CPE de Montréal et de Laval se réservent le droit d'exercer cinq journées de grève au moment jugé opportun.