Alors que la campagne électorale ontarienne entre dans son dernier droit, les spéculations quant au rôle que jouera le Nouveau Parti démocratique (NDP) dans le choix du prochain gouvernement vont bon train.

Les Ontariens voteront jeudi prochain.

Le scénario de la prise du pouvoir par un gouvernement minoritaire au sein duquel le NPD détiendrait la balance du pouvoir inquiète les progressistes-conservateurs, qui croient que leurs rivaux politiques complotent ensemble pour s'emparer du gouvernement.

Tous les sondages politiques suggèrent que le premier ministre libéral Dalton McGuinty n'obtiendra pas un troisième mandat majoritaire et que son rival progressiste-conservateur Tim Hudak ne réussira pas non plus à obtenir une majorité de sièges. Les deux partis politiques seraient au coude-à-coude, avec des néodémocrates qui s'approchent dangereusement.

Samedi, M. Hudak a clairement indiqué qu'il s'inquiétait de la possibilité d'une entente entre libéraux et néo-démocrates. Le premier ministre McGuinty est du genre à conclure des ententes secrètes en coulisses, a-t-il soutenu.

Il s'agirait du premier gouvernement minoritaire à Queen's Park depuis 16 ans.

Durant toute la campagne, les libéraux ont tenté de se donner une image de parti d'expérience qui réussira à faire passer la province à travers les difficultés économiques. Mais les progressistes-conservateurs les ont attaqués sur leur gestion fiscale, ajoutant qu'un gouvernement de Tim Hudak était nécessaire pour donner une bouffée d'air frais à la province.