L'officier le plus haut gradé de l'armée canadienne affirme ne pas envisager de quitter son emploi pour l'instant. Le général Walter Natynczyk a été nommé chef des Forces canadiennes par le premier ministre Stephen Harper il y a trois ans.

Ce genre de nomination dure en moyenne trois ans, et le général Natynczyk vient tout juste de célébrer le troisième anniversaire de son entrée en poste.

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne, le général a indiqué que le mandat de chef des Forces canadiennes n'obéissait pas à un code. L'homme a ajouté qu'au cours des années, certaines nominations ont duré neuf ans, d'autres cinq. Son prédécesseur, le général Rick Hillier, est demeuré en poste pendant trois ans et demi.

Le général Natynczyk a simplement indiqué qu'il demeurerait en poste aussi longtemps que nécessaire.

L'un de ses principaux objectifs, avec la fin de la mission de combat en Afghanistan, est de s'assurer qu'il continue à améliorer les conditions pour chaque soldat sous son commandement.

Il y a eu des rumeurs voulant que le général soit pressenti pour devenir le chef d'état-major de l'OTAN. Un poste devra être pourvu lorsque l'amiral italien Giampaolo di Paolo quittera son poste de président du Comité militaire de l'OTAN. Le général Natynczyk précise toutefois que son «nom n'est pas dans le chapeau».

En plus de superviser la guerre du Canada en Afghanistan, l'homme a également servi en tant que général au commandement adjoint du IIIe Corps américain en Irak, et était un bon ami du général David Petraeus, le commandant sortant de l'OTAN en Afghanistan.

Le général Natynczyk affirme que le Canada a fait une différence à long terme en Afghanistan, et a aidé à stabiliser le pays déchiré par la guerre, mais cela sans oublier la perte de 157 membres des Forces canadiennes, qui sont morts pendant la mission.

Leurs décès ont poussé l'officier à regarder en direction du 11 novembre.

«Il s'agira du dernier service religieux à notre monument de Kandahar», a-t-il dit.

«Nous participeront également à d'autres services religieux à des monuments à travers le pays pour reconnaître le sacrifice des plus de 110 000 Canadiens qui sont mort à la guerre. Aucun n'est mort au pays, mais tous ont aidé à faire du Canada un endroit sûr et sécuritaire.»