Une nouvelle étude qui s'en prend aux méthodes de mesure du taux de criminalité au pays est caractérisée comme étant «hautement politisée» et dénuée de tout mérite statistique.

Scott Newark, un ancien conseiller au sein du gouvernement Harper qui a aidé à créer la plateforme judiciaire du Parti conservateur en 2006, s'est frotté à Statistique Canada en décriant ce qu'il qualifie de méthodologie douteuse.

Mais après que le rapport de M. Newark eut reçu beaucoup de visibilité dans les journaux canadiens la semaine dernière, des experts en statistiques criminelles ont déclaré que cette étude du Macdonald-Laurier Institute était fortement biaisée, voire «embarrassante».

M. Newark a basé une partie de sa critique de Statistique Canada sur des sondages du même organisme qui questionne les Canadiens sur les crimes non rapportés.

Des détracteurs soulignent toutefois que ces mêmes sondages font état d'une baisse des taux de victimisation et des crimes violents.

Les politiques en matière de crimes risquent de représenter un enjeu électoral la prochaine fois que les Canadiens se rendront aux urnes.