Même si l'hiver est bien installé au Québec, les cours d'eau ne sont pas suffisamment gelés pour permettre aux amateurs de sports d'hiver de s'y aventurer.

Alors que les vacances des fêtes sont propices aux expéditions de motoneige pour plusieurs, le président de l'Association des motoneigistes du Québec, Patrick Boucher, rappelle l'importance de ne pas emprunter les cours d'eau en motoneige avant que les clubs motoneigistes ne les aient balisés.

En ce moment, M. Boucher explique qu'aucun cours d'eau n'a été jugé sécuritaire à travers le réseau de sentiers de motoneige de la province. Il faut compter une quinzaine de centimètres de glace avant que celle-ci puisse supporter le poids d'une motoneige et de son conducteur.

Toutefois, M. Boucher précise que comme la glace est un élément instable, il faut être prudent en tout temps. Un redoux soudain peut venir fragiliser la glace rapidement, par exemple.

Curieusement, Patrick Boucher souligne qu'il semble que les motoneigistes expérimentés et plus âgés soient plus enclins à prendre des risques lorsque vient le temps de traverser un cours d'eau glacé.

Pour réduire les risques, M. Boucher conseille de n'emprunter que les sentiers balisés et d'éviter les eaux vives en tout temps. De plus, il est suggéré de toujours être muni d'un pic à glace lors des expéditions afin de s'aider à sortir de l'eau si un accident se produit.

Selon l'Association, de 20 à 30 pour cent des décès de motoneigistes sont associés à des noyades chaque année. L'an dernier, sept personnes avaient perdu la vie de cette façon au Québec.

Les autres causes de décès sont principalement la vitesse et la conduite avec les facultés affaiblies.