Le comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver (COVAN) a présenté son budget final, précisant qu'il avait dépensé 1,88 milliard $ pour s'assurer du bon déroulement de cette rencontre sportive internationale.

«La véritable mesure des Jeux d'hiver de 2010 n'est pas uniquement financière, mais un bilan financier positif représente quelque chose dont nous sommes vraiment fiers, surtout parce que nous souhaitions atteindre nos objectifs pour les jeux», a déclaré John Furlong, le président et directeur général du COVAN, par voie de communiqué.

«Nous étions dévoués à l'atteinte de cet objectif, par l'entremise d'un véritable effort collectif, et nous y sommes parvenus en dépit de circonstances très exigeantes.»

Le budget original était de 1,63 milliard $, mais il a pris de l'ampleur au cours des trois années menant aux JO en raison de la récession mondiale et des nombreux défis économiques.

Si les organisateurs allèguent que 91 pour cent des revenus ont été tirés de sources corporatives, les contribuables ont aussi mis l'épaule à la roue afin de s'assurer que les jeux ne soient pas déficitaires.

Les gouvernements provincial et fédéral ont soutenu le comité organisateur durant les mois précédant les JO, offrant des millions en fonds supplémentaires pour des choses tels que le bilinguisme, les bannières et les cérémonies.

Le Comité international olympique (CIO) a aussi prêté main forte avec un investissement important, tandis que les organisateurs locaux développaient leur budget initial avec la certitude qu'ils allaient pouvoir compter sur le support financier d'un certain nombre de commanditaires internationaux - ce qui n'a pas été le cas.

Le rapport financier a été diffusé quelques heures après qu'un document du gouvernement eut démontré que les Jeux d'hiver de 2010 avaient générés jusqu'à 2,5 milliards $ dans les coffres de la Colombie-Britannique.

L'étude de la firme PricewaterhouseCoopers a indiqué que, dans les trois premiers mois de 2010 uniquement, plus de 862 millions $ avaient été injectés dans l'économie de la province.

Ce rapport fait partie d'une série commandée par les gouvernements provincial et fédéral afin de comptabiliser les coûts et les retombées associés à la présentation des Jeux olympiques de 2010.

«Nous avons toujours estimé que les jeux allaient agir à titre de catalyseur pour l'économie, les enjeux sociaux, et le développement athlétique provincial et national», a commenté le ministre britanno-colombien des Finances Colin Hansen par voie de communiqué.

Ce dernier rapport en lice étudie tous les revenus générés depuis que Vancouver a été élu pour présenter les Jeux olympiques d'hiver en 2003, mais s'intéresse aussi aux mois qui ont précédé et succédé à l'événement.

«Même en dépit de la récession économique, l'augmentation du nombre de visiteurs en Colombie-Britannique en février 2010 a été significative», pouvait-on lire dans le document.

Durant les trois premiers mois de 2010, les revenus hôteliers étaient de 130 millions $ supérieurs à ceux qui sont habituellement engrangés à Vancouver et à Whistler, en Colombie-Britannique, durant cette période de l'année.

Les revenus des restaurants et des bars ont augmenté de 129 millions $ pour la même période.

Des rapports émis plus tôt portant sur l'impact économique des Jeux olympiques avaient suggéré que cet événement pourrait générer jusqu'à 4,2 milliards $ supplémentaires dans l'économie, jusqu'en 2015.