Les sinistrés des grandes marées de la semaine dernière passeront peut-être un bien mauvais Noël.



D'autres déferlantes pourraient frapper encore plus fort les 22 et 23 décembre, tandis que rien ne garantit que les indemnités seront versées avant.

Le député de la circonscription la plus touchée, Matane, demande le déblocage rapide des sommes pour les citoyens affectés, mais aussi de l'aide financière pour des municipalités à court de moyens.

Le péquiste Pascal Bérubé estime en effet que le Programme d'aide financière du gouvernement devrait être remis à jour pour tenir compte des besoins et pour rehausser le plafond des dépenses admissibles, fixé actuellement à 100 000 $.

En entrevue en début de semaine, il a affirmé que le travail effectué par la Sécurité publique jusqu'à maintenant est toutefois adéquat.

Selon lui, les municipalités ont entamé une course contre la montre pour faire exécuter les travaux de réfection rapidement, avant les prochaines grandes marées, qui pourraient être bien pires, à son avis.

Parmi la trentaine de municipalités admissibles au programme d'aide du gouvernement, huit se trouvent dans la circonscription que représente M. Bérubé.

L'une d'entre elles, Grosses-Roches, est la plus dévitalisée du Québec et n'a même pas l'argent pour faire restaurer ses berges.