Le premier ministre canadien Stephen Harper s'est réjoui samedi de la libération de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, la qualifiant de «championne indéfectible de la paix (et) de la démocratie».

«C'est avec plaisir que j'apprends enfin la libération d'Aung San Suu Kyi (...). Elle est une championne indéfectible de la paix, de la démocratie et du respect des droits de la personne en Birmanie, bien qu'elle ait été assignée à résidence pendant 15 des 21 dernières années», a indiqué Stephen Harper dans un communiqué.

Selon lui, la lauréate du prix Nobel de la paix, «n'aurait jamais dû être détenue ainsi», son procès ainsi que le processus d'appel n'ayant pas «été menés conformément aux normes internationales».

La symbole de la lutte pour la démocratie en Birmanie a été libérée samedi, moins d'une semaine après les premières élections en 20 ans, dénoncées comme une mascarade par l'opposition birmane et l'Occident.

Stephen Harper a aussi interpellé «les autorités birmanes pour qu'elles relâchent tous les prisonniers politiques». Plus de 2 000 prisonniers politiques sont enfermés dans les prisons birmanes.

En 2007, le Parlement du Canada a élevé Mme Suu Kyi au rang de citoyenne canadienne honoraire «en reconnaissance de ses efforts pour promouvoir les libertés fondamentales et les principes démocratiques» en Birmanie, a rappelé Stephen Harper.