Quelques 90 000 enfants et leurs parents seront privés de service de garde mercredi, alors que les responsables des services de garde en milieu familial (RSG) tiennent une journée de grève à travers le Québec.



Les 12 800 travailleuses affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) souhaitent ainsi presser le gouvernement d'en arriver à un règlement rapide, elles qui négocient leur toute première convention collective.

Si elle note des avancées dans les négociations concernant les clauses normatives de la convention, la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, Sylvie Tonnelier, explique que des progrès restent à faire pour ce qui est des clauses monétaires.

Selon Mme Tonnelier, le salaire des RSG se situe bien en deça du salaire minimum. Elle demande donc une hausse substantielle de la contribution gouvernementale par enfant par jour, actuellement de 19$.

De plus, les travailleuses demandent d'accéder aux avantages sociaux généralement consentis aux salariés, comme les congés de maladie, les congés fériés et les vacances.

Mme Tonnelier se dit toujours confiante d'en arriver à une entente avant la période des fêtes. Afin de maintenir la pression sur le gouvernement, elle précise que d'autres actions pourraient être envisagées.

Finalement, Mme Tonnelier demande aux parents d'apporter leur soutien aux travailleuses, qui se battent pour leurs conditions de travail. Selon elle, les parents appuient les travailleuses. Elle ajoute toutefois que le but de ce moyen de pression n'est pas d'agacer les parents, mais le gouvernement.