Les Forces armées canadiennes passeront en revue plusieurs contrats négociés avec des sociétés de sécurité privées de Kandahar à la suite de directives du président Hamid Karzai pour que ces firmes cessent leurs opérations en Afghanistan.

Pour l'année en cours, le Canada possède neuf contrats dont la valeur totalise 9 millions $. Ces ententes avaient été engagées auprès de quatre sociétés pour assurer les services de sécurité de ses bases.

Le porte-parole de l'armée, le capitaine Yves Desbiens, a indiqué que ces compagnies privées font beaucoup plus que de la sécurité. Leur connaissance du milieu représente un soutien inestimable aux Canadiens en mission en Afghanistan, permettant aux soldats de concentrer leurs efforts sur leurs opérations.

Le président afghan a demandé à des dizaines de milliers d'entrepreneurs du milieu de la sécurité de se joindre aux forces policières ou d'opter pour la fin de leurs opérations. Il leur a donné quatre mois pour faire un choix.

Hamid Karzai estime que ces firmes détournent les meilleures ressources et privent les services de police locaux d'un personnel de qualité. Elles échappent par ailleurs à tout contrôle de l'État.

Yves Desbiens croit qu'il est trop tôt pour spéculer sur les impacts de cette décision du président Karzai sur les opérations militaires canadiennes en Afghanistan.