Un contre-sommet destiné à faire concurrence aux sommets du G8 et du G20, se tient cette fin de semaine à Toronto.

Les instigateurs du Sommet des peuples ont organisé vendredi une conférence de presse pour en annoncer la teneur. Ils se sont défendus de faire un appel à la violence, alors que leur événement est surnommé l'«école de la manifestation».

L'un des membres du comité organisateur, qui est également agent des communications au Conseil des Canadiens, Dylan Penner, a soutenu que les individus pouvaient manifester de différentes manières et qu'eux ne faisaient qu'organiser une conférence.

La coordinatrice de ce sommet parallèle, Marya Folinsbee, a soutenu qu'effectivement, l'événement a été qualifié d'«école de manifestation» dans le passé. Et elle a ajouté qu'en quelque sorte, il représentait une opportunité de s'engager dans un mouvement social.

Le Sommet des peuples accueillera différents conférenciers et représentants de syndicats et d'organisations non-gouvernementales. Ils se rencontreront à l'Université de Ryerson et à celle de Toronto pour différents séminaires.

Environ 1000 personnes sont attendues. Des participants des quatre coins du monde devraient y prendre part, notamment en provenance de plusieurs pays sud-américains comme le Vénézuela et le Chili.

Les participants discuteront notamment de justice sociale, de changements climatiques, de droits humains et de justice économique.

Des cours pour apprendre à mener des «actions directes» ou pour faire de la surveillance médiatique digitale seront offerts. Mais le comité soutient que l'événement est destiné à être une fin de semaine d'apprentissage pacifique.

Le sommet des peuples est gratuit et ouvert au public. Il se déroulera jusqu'à dimanche.