Convaincu qu'il est encore possible de conclure la négociation d'ici l'été avec le gouvernement québécois, le Front commun augmente sa visibilité. Il annonce le déploiement de bannières ce lundi dans des endroits stratégiques dans plusieurs régions du Québec, dont une près du Pont Jacques-Cartier, à Montréal.

Tout au long de la journée, les travailleurs des organisations syndicales membres du Front commun doivent également procéder à une opération de placardage des milieux de travail des secteurs de la santé, de l'éducation et de la fonction publique.

Le regroupement syndical veut ainsi signifier qu'il est temps de parvenir à une entente entre le gouvernement et ses employés.

Pour Gilles Dussault, porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), il n'est pas question de laisser les vacances commencer sans rappeler au gouvernement, aux employeurs des réseaux publics et à la population que les travailleurs du Front commun n'ont toujours pas de conventions collectives signées.

Louis Roy, vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), souligne que la question salariale reste à régler. Il attend du gouvernement un effort supplémentaire, estimant qu'il n'offre qu'un appauvrissement et une dépréciation de la valeur du travail au service de la population.

Michel Arseneault, porte-parole de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), affirme quant à lui que les syndiqués sont résolus à améliorer leur sort et à trouver des solutions aux pénuries de main-d'oeuvre dans toutes les catégories d'emploi.

Le Front commun négocie au nom de 475 000 salariés de l'État. Il réunit tous les grands syndicats présents dans les secteurs public et parapublic.