Le président-directeur général d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, n'est pas inquiet outre mesure des bas niveaux d'eau des réservoirs de la société d'État, comptant sur la météo des prochains mois pour rétablir la situation.

Mais il n'a pas exclu, mardi, qu'une réduction des exportations, fort lucratives, puisse être nécessaire dans les circonstances.

En marge d'une annonce sur la voiture électrique, à Montréal, M. Vandal a convenu qu'en raison des faibles volumes de précipitations enregistrés depuis le début de l'année, les niveaux d'eau des réservoirs «sont plus bas que la normale».

Le PDG a toutefois souligné que l'été était généralement «une période assez pluvieuse» dans le Nord québécois, de sorte que les réservoirs pourraient retrouver des niveaux d'eau normaux d'ici la fin de l'année. Il est encore trop tôt «pour savoir comment tout ça va se solder», a-t-il déclaré.

Hydro compte également sur ses «stocks multi annuels», des réserves d'eau accumulées au fil du temps, pour pallier la faible hydraulicité des derniers mois.

La société d'État pourrait tout de même devoir réduire ses exportations et augmenter ses importations pour éviter de rompre l'équilibre, a indiqué Thierry Vandal.

Il a été impossible d'obtenir des statistiques précises sur les niveaux d'eau d'Hydro-Québec, mardi.