Le déclenchement du processus de médiation dans les négociations des secteurs publics et parapublics a été reporté.

De toute évidence, ni les syndiqués ni l'État n'ont manifesté le désir de recourir à cette possibilité: les négociations avancent toujours.

Le Front commun avait avancé le 20 avril comme une date butoir possible pour lancer le processus. La stratégie syndicale, continuellement réévaluée, s'est réorientée de manière à repousser cette option.

Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a aussi affirmé de son côté que même si cette étape avait été franchie, les négociations pourraient néanmoins se poursuivre puisque les intervenants sont toujours assis aux tables et continuent d'échanger.

Même son de cloche auprès de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Gagnon-Tremblay, qui a soutenu qu'à l'exception du secteur de la santé - où elle a indiqué qu'un coup de barre devait être donné -, les discussions étaient toujours en cours.

À ce chapitre, d'ailleurs, la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) a déploré, mardi, la lenteur des avancées. Le vice-président Daniel Gilbert a même émis un doute quant à la réelle volonté du gouvernement.

À son avis, la partie patronale ne semble pas vouloir s'engager pour conclure les questions du temps supplémentaire obligatoire et recours à une main-d'oeuvre indépendante.