Les policiers sont particulièrement résistants au stress causés par des événements traumatiques, selon une étude rendue publique lundi.

L'étude a été menée par un groupe de chercheurs de l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail auprès de 169 policiers montréalais.

De ce nombre, 132, soit près de 80%, avaient été exposés à au moins un événement traumatique au travail, c'est-à-dire qu'ils avaient été soit victimes ou témoins d'un événement où des individus sont morts ou ont été gravement blessés ou durant lesquels leur intégrité physique ou celle d'un tiers a été menacée.

Or, seulement 7,6% d'entre eux ont souffert d'un état de stress post-traumatique clinique et 6,8% ont éprouvé un état de stress post-traumatique partiel.

Selon les chercheurs, il s'agit là de taux très faibles, malgré le fait que les policiers soient à haut risque de vivre des événements traumatiques.

Les chercheurs notent que l'apparente résilience des policiers est assortie à divers moyens et stratégies d'adaptation pour faire face aux événements critiques dans leur travail. Les policiers notent eux-mêmes que de parler de ces situations avec leurs collègues, obtenir leur soutien, consulter un psychologue et avoir des loisirs sont autant de facteurs pouvant aider à éviter le stress post-traumatique.