Le projet de construction d'un gazoduc dans les Territoires du Nord-Ouest a connu mercredi une avancée majeure, près de 10 ans après les premiers balbutiements.

Une commission d'examen conjointe mise sur pied par Ottawa pour étudier les impacts environnementaux sur l'écosystème de l'Arctique et les influences socio-économiques sur les communautés à proximité du projet gazier de Mackenzie a conclu que les 1200 kilomètres de gazoduc pourraient apporter les bases d'un avenir durable dans le Nord.

Pour ce faire, il faudrait cependant que les 176 recommandations du rapport de la commission soient mises en place.

La commission a aussi étudié les impacts cumulés de ce projet combiné à d'autres développements.

L'Office national de l'énergie, l'organisme fédéral de réglementation, amorcera ses propres audiences en avril et prendra en considération les recommandations du rapport pour déterminer s'il faut aller de l'avant dans la construction du gazoduc.

En 2000, un consortium d'entreprises mené par Imperial Oil a commencé à examiner la possibilité de construire un pipeline pour transporter le gaz naturel des champs à proximité de la mer de Beaufort vers le sud, à travers les Territoires du Nord-Ouest jusqu'en Alberta.

Lorsque les sept membres de la commission ont commencé leurs travaux en 2004, on s'attendait à ce que ce processus prenne environ 10 mois. La commission a entendu 558 présentations lors des audiences publiques dans 26 collectivités du Nord.