La militante canadienne Muriel Duckworth, qui s'était opposée à de nombreux conflits, de la Seconde guerre mondiale à la guerre du Vietnam, tout en défendant les droits des femmes, est décédée à l'âge de 100 ans, ont rapporté dimanche les médias canadiens.

Selon la chaîne publique CBC, Muriel Duckworth est morte samedi dans l'unité de soins palliatifs d'un hôpital de la ville de Magog, dans la province du Québec, non loin de son lieu de villégiature. Elle était l'une des fondatrices de la Voix canadienne des femmes pour la paix (Canadian Voice of Women for Peace) dans la province de la Nouvelle-Ecosse (est).

Elle avait aussi participé à la création du Conseil canadien pour la coopération internationale (Canadian Council for International Co-operation), une coalition d'organisations bénévoles canadienne oeuvrant à l'échelle internationale pour un développement humain viable.

Muriel Duckworth était aussi la première femme de la Nouvelle-Ecosse à avoir été candidate à un siège au parlement de la province.

«Le souvenir de Muriel sera toujours celui d'une ambassadrice de la paix, d'une militante des droits des femmes et d'une championne du développement de l'éducation», a déclaré le premier ministre de Nouvelle-Ecosse, Darrell Dexter, dans un communiqué.

Le journal canadien Globe and Mail qualifie Muriel Duckworth de «l'une des membres les plus éminentes du mouvement pour la paix au Canada, qui ne s'est jamais départie de sa conviction que la guerre est stupide.