La famille de la journaliste Amanda Lindhout, prise en otage en Somalie il y a un an, a donné, pour la première fois depuis l'enlèvement, un bref aperçu de son supplice.

La famille d'Amanda Lindhout et de celle du photographe australien Nigel Brennan, également enlevé en Somalie, ont laissé savoir, par voie de communiqué, qu'elles travaillaient d'arrache-pied pour la libération de leurs êtres chers.

«C'est avec peu d'appui extérieur que les familles - unies à travers cette horrible épreuve - continuent de faire tout ce qu'elles peuvent pour que leurs être chers, Amanda et Nigel, soient libérés aussitôt que possible», peut-on lire dans le communiqué.

Toutefois, il a été impossible de savoir si le «peu d'appui extérieur» faisait référence à des critiques dirigées aux gouvernements canadien et australien. Aucune des deux familles n'étaient disponibles pour commenter l'énoncé.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Canada, Rodney Moore, a quant à lui affirmé dans une entrevue accordée samedi que le gouvernement continuait à chercher davantage de renseignements au sujet du bien-être des deux journalistes et ce, à travers les «canaux appropriés».

Il a cependant refusé de commenter davantage affirmant que cela pourrait compromettre les efforts du gouvernement et mettre en danger la sécurité de la Canadienne.

Amanda Lingout est une journaliste indépendante de 28 ans originaire de Sylvan Lake, en Alberta. Elle a été prise en otage avec Nigel Brennan proche de Mogadiscio le 23 août 2008.

Sa famille était demeurée silencieuse depuis son enlèvement. La fin de semaine dernière, son père, Jon Lindhout, avait même envoyé un message à La Presse Canadienne demandant de ne pas rappeler l'anniversaire de sa prise d'otage de peur que cela empire la situation. Mais le communiqué sur l'inquiétude des deux familles a été transmis vendredi.