Le Canada a invité ses ressortissants à faire preuve «d'une grande prudence» au Honduras, pays centre-américain ou le président destitué, Manuel Zelaya, n'a pu retourner d'exil dimanche, l'armée ayant empêché son avion de se poser sur l'aéroport de Tegucigalpa.

«Les voyageurs devraient faire preuve d'une grande prudence au Honduras. Le 28 juin (...), l'armée hondurienne a forcé le président Manuel Zelaya à quitter le pays, la même journée qu'un référendum controversé devait avoir lieu», a indiqué le ministère canadien des Affaires étrangères dans un communiqué.

«Un président a été nommé provisoirement par le Congrès peu de temps après», mais «la situation demeure imprévisible, et les Canadiens devraient éviter les grandes foules et s'informer des dernières nouvelles sur la situation politique», ajoute le communiqué.

Il souligne aussi qu'une «loi restreignant les libertés civiles pendant le couvre-feu (...) est imposée de 22h00 à 05h00».

«Les Canadiens qui se trouvent à Tegucigalpa, la capitale, sont priés de rester dans leurs résidences», poursuit le communiqué.

Ceux qui sont ailleurs au Honduras doivent aussi demeurer chez eux et «éviter tout voyage non essentiel à Tegucigalpa et dans les environs», a indiqué le ministère juste avant que l'avion transportant le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, fut interdit d'atterrissage dans la capitale Tegucigalpa, se posant plutôt à Managua, au Nicaragua, dans le pays voisin.