Après la tenue d'une assemblée générale spéciale du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (STIJM), mercredi, les pourparlers doivent reprendre jeudi avec l'employeur.

La reprise des négociations se fait à la demande du conciliateur au dossier, Pierre-Marc Bédard, a indiqué Isabelle Dessureault, porte-parole de Quebecor, à qui appartient le quotidien.

La convention collective des employés est échue depuis la fin décembre.

Des négociations ont eu lieu au cours de l'automne, mais l'important écart entre les parties a forcé leur interruption, en décembre. Les pourparlers ont repris au début du mois en présence du conciliateur, nommé par Québec.

Depuis, les deux parties observent une trêve: les syndiqués ont accepté de ne pas recourir à des moyens de pression et l'employeur a promis de ne pas décréter de lock-out.

Mais au début de la semaine, le syndicat a senti le besoin de convoquer une assemblée générale afin de démontrer le soutien de ses membres. Il a été impossible de savoir ce qui en est ressorti, puisque le président du STIJM, Raynald Leblanc, n'a pu être joint.

Les demandes de Quebecor portent sur 233 points et prévoient un plan que le syndicat qualifie de «convergence illimitée». L'entreprise réclame aussi la possibilité d'utiliser la sous-traitance pour les employés de bureau et des petites annonces, ce qui entraînerait 87 mises à pied. Selon Quebecor, la situation difficile de l'industrie des médias commande ces bouleversements.