Maxime Bernier a qualifié de «complètement ridicules» hier soir les affirmations de Julie Couillard contenues dans son autobiographie à paraître cette semaine.

Dans un courriel envoyé à La Presse, l'ancien ministre des Affaires étrangères a affirmé qu'il a toujours représenté avec fierté les gens de sa circonscription de Beauce, balayant ainsi d'un revers de main les allégations voulant qu'il méprisait ses concitoyens en privé lorsqu'il fréquentait Mme Couillard.

 

«Je ne vais pas donner de crédibilité à ces allégations en y répondant. C'est encore des ragots, des folies», a affirmé d'emblée M. Bernier.

«Durant mon mandat, et malgré mon ordre du jour très chargé comme député et ministre, les moments les plus gratifiants dans mon travail ont toujours été de retourner dans mon comté plusieurs fois par mois pour rencontrer et échanger avec les gens que je représente avec autant de fierté», a ajouté l'ancien chef de la diplomatie canadienne.

«Partout où je suis allé au Canada et dans le monde, j'ai toujours exprimé ma fierté d'être un Beauceron et j'ai toujours défendu les valeurs beauceronnes. C'est vraiment choquant de voir cette personne m'insulter et insulter les Beaucerons de cette façon», a-t-il encore dit.

M. Bernier faisait notamment allusion à son voyage en Afghanistan, peu de temps après sa nomination au ministère des Affaires étrangères, à l'automne 2007, au cours duquel il avait apporté des petits gâteaux Jos. Louis d'une usine de sa circonscription pour les distribuer aux soldats canadiens. La scène avait été filmée par les médias canadiens et l'opposition s'était longuement moquée de M. Bernier.

Sous le couvert de l'anonymat, un stratège conservateur a mis en doute les motivations de Mme Couillard, qui fait présentement l'objet d'une enquête de la GRC pour trafic d'influence relativement à l'achat d'un immeuble dans la région de Québec par le ministère des Travaux publics, en publiant un livre en pleine campagne électorale.

«Ce livre est sorti deux semaines avant les élections fédérales afin de faire mal à Maxime et d'avoir le maximum de couverture médiatique pour Mme Couillard et vendre des livres», a affirmé ce stratège.