L'heure des faux-fuyants est terminée: la plus récente tuerie de masse aux États-Unis doit pousser le pays à attaquer de front le débat sur le contrôle des armes à feu, plaide le maire Denis Coderre, qui préside Métropolis, l'Association des grandes métropoles du monde.

«On est sans mot. Il y a un sentiment de dégoût», a réagi l'élu peu après la fusillade de Las Vegas, qui a fait 58 morts et plus de 500 blessés. «Il va falloir qu'il se passe quelque chose sur le contrôle des armes à feu», a-t-il estimé.

Denis Coderre dit attendre impatiemment l'arrivée du président américain, qui doit se rendre à Las Vegas sous peu. «J'ai hâte d'entendre ce que Trump va dire en arrivant là.»

À ceux qui disent déjà que l'heure n'est pas aux débats sur le contrôle des armes, Denis Coderre répond de façon catégorique: «Non, on est rendus là. Il faut réfléchir sur la question de la circulation des armes.»

Denis Coderre dit en avoir assez de condamner les tueries les unes après les autres. «Il ne faut pas juste condamner la violence, qu'est-ce qu'on peut faire pour l'enrayer ?»