La Ville de Montréal et le Syndicat professionnel des scientifiques à pratique exclusive de Montréal (SPSPEM) sont parvenus à une entente de principe vendredi au terme d'un blitz de négociations pour le renouvellement de la convention collective, échue depuis plus de cinq ans.

L'entente de principe doit toujours être entérinée en assemblée générale par les 435 membres du syndicat, lequel représente 400 ingénieurs et autres arpenteurs-géomètres, chimistes et médecins-vétérinaires. Ensuite, le comité exécutif de la Ville de Montréal devra adopter l'entente.

«Il s'agit d'une nouvelle positive. Après un arrêt de travail, les parties se sont engagées dans la voie de la discussion et de la négociation. C'est en travaillant ensemble que nous avons réussi à trouver un terrain d'entente commun. Cet accord respecte la capacité de payer de la Ville et des contribuables montréalais, et tient compte également des ententes intervenues récemment avec d'autres groupes d'employés », a déclaré par communiqué Pierre Desrochers, le président du comité exécutif de la Ville de Montréal. 

«Tant et aussi longtemps que nos membres n'auront pas approuvé l'entente, je ne peux pas donner de commentaires», a indiqué La Presse le président du SPSPEM André Émond.

Le SPSPEM avait déclenché une grève illimitée le 17 mai. Celle-ci a toutefois été suspendue trois jours plus tard dans l'espoir de relancer les négociations avec l'employeur.  

Le syndicat s'opposait fermement à la diminution de 9 % de la rémunération globale proposée par la Ville. Les conditions de travail incluses dans l'entente n'ont pas été dévoilées.