La Ville de Montréal dit qu'elle offrira de l'aide aux propriétaires qui voudraient se départir de leurs chevaux en raison d'un moratoire qui interdira la circulation de calèches, à compter de mardi.

L'administration municipale a décrété, mercredi, un moratoire d'un an sur la présence de calèches dans les rues de Montréal en raison, dit-elle, de nombreux incidents impliquant des chevaux, dont des cas de négligence de la part de certains cochers.

« Avant même l'adoption du moratoire, nous étions prêts à aider les propriétaires de chevaux de calèche si la décision du comité exécutif les menait à se départir de leurs animaux. À la lumière des déclarations faites par certains d'entre eux, il semble qu'il y ait effectivement un besoin à cet égard », a expliqué Anik de Repentigny, porte-parole de l'arrondissement Ville-Marie.

Les refuges qui accepteraient de prendre gratuitement les chevaux auraient déjà été identifiés et contactés par la Ville. Ni Montréal ni les propriétaires ne devraient avoir à payer pour y laisser les chevaux. Toutefois, il ne s'agirait pas d'une mesure temporaire puisque l'animal risque de devenir propriété du refuge. 

« Les modalités seront déterminées avec les refuges concernés. Habituellement, les refuges deviennent propriétaires des animaux qui leur sont confiés », a souligné Mme de Repentigny.

Le refuge Galahad, qui avait déjà offert de recevoir les chevaux, dit avoir effectivement été contacté par la Ville, mais les modalités n'ont pas encore fait l'objet de discussions.

Les propriétaires de calèches qui comptent se départir de leurs chevaux pourront appeler au service téléphonique 311 et enregistrer une requête qui, selon ce que la Ville a indiqué dans son communiqué, devrait être traitée rapidement « pour assurer le bien-être des animaux ». La porte-parole de l'arrondissement n'était pas en mesure de dire combien de cochers pourraient se tourner vers cette solution. 

L'administration municipale veut prendre une année pour réformer ce commerce et adopter un nouveau règlement sur les calèches.

- Avec La Presse canadienne