Un mois après avoir créé une certaine tourmente en congédiant son directeur général, la Société de transport de Montréal (STM) ouvre les vannes pour lui trouver un remplaçant puisque l'appel de candidatures a été infructueux. La STM embauchera donc un chasseur de tête qui sera appelé à chercher aussi outre frontières.

«On va bonifier le processus. Je constate qu'il y a des limites à ce que le processus soit rapide. Mais on ne passera pas six mois à chercher», a confirmé hier à La Presse le président de la STM, Philippe Schnobb.

Trois chasseurs de têtes seront invités sous peu à présenter une soumission. Ce type de contrat coûtera 100 000 $ maximum. Selon M. Schnobb, cela permettra une «démarche exhaustive qui dépasse nos frontières».

Depuis l'ouverture du concours pour combler le poste à la direction générale, au début de janvier, «plusieurs candidatures» ont été reçues.  La STM veut toutefois «faire le tour des possibilités», a indiqué M. Schnobb qui précise que cela ne remet toutefois pas en question la qualité des candidatures soumises jusqu'ici.

Quelques jours avant Noël, le directeur général Carl Desrosiers a été remercié de ses services afin de donner une nouvelle orientation politique à la STM. M. Desrosiers était très apprécié à l'interne, car il y avait gravi les échelons un à un pendant 30 ans. Ses compétences étaient également reconnues à l'international.

Sous sa gouverne, la STM a connu une importante augmentation de la productivité des employés d'entretien. Ce virage a permis à la STM de se hisser dans le top 10 mondial en ce qui a trait aux coûts d'entretien.

L'actuel directeur des finances, Luc Tremblay, assure l'intérim.