Le vélo en libre-service disparaitra-t-il du paysage montréalais l'an prochain? Après un été de suspense, le maire de Montréal Denis Coderre a déclaré ce matin que l'avenir de BIXI serait annoncé la semaine prochaine.

« Très certainement, je me suis pas mal fait mon idée, mais je veux qu'on ait une dernière discussion entre nous. La semaine prochaine nous donnerons le fruit de ce débat », a déclaré le maire Coderre ce matin lors d'une rencontre du comité exécutif de la Ville.

Le maire y a aussi interpellé les citoyens. « Samedi dernier, les Montréalais ont montré pour une dernière fois leur amour pour ce concept, a-t-il déclaré. J'invite les gens à m'écrire sur les réseaux sociaux, simplement pour ou contre, est-ce qu'on doit garder le BIXI? Nous allons faire au débat au sein du comité exécutif. Nous avons eu moult réactions de la population. Est-ce que c'est un service public? Est-ce que ça fait partie de notre signature? Est-ce qu'on ne devrait pas mettre de l'argent là-dedans parce qu'on en perd? »

Au début de la saison, le maire Coderre avait indiqué que si les Montréalais voulaient continuer de profiter du vélo libre-service, le nombre d'abonnements devait augmenter. Or, lors du bilan de mi-saison, on constatait une baisse de 8% par rapport à l'année précédente.

Montréal fera un recensement des sans-abris

Longtemps demandé par les ressources et les experts en itinérance, Montréal mènera un dénombrement des sans-abris. Un tel portrait n'a pas été brossé depuis la fin des années 1990. L'étude qui sera menée par le Centre de recherche de l'hôpital Douglas sera conclue à l'automne 2015.

«Le manque de données à jour et fiables spécifiques à Montréal nuit à l'identification précise des besoins et à la planification des interventions, tout en constituant un handicap pour la Ville lorsque vient le temps d'obtenir une juste part des enveloppes budgétaires gouvernementales », peut-on lire dans un sommaire décisionnel du comité exécutif.

Les élus du comité exécutif ont voté ce matin l'octroi d'un contrat de 270 528$ au Centre de recherche Douglas pour mener cet exercice. L'étude vise non seulement à connaître le nombre d'itinérants à Montréal, mais aussi la « sévérité » et le « type » d'itinérance. On tentera par ailleurs de détecter les situations d'instabilité résidentielle à Montréal.