La guirlande de Noël que souhaite installer un regroupement de propriétaires sur «La Main» ne sera pas mise en place à temps pour les Fêtes, et ce, malgré la volonté du maire de Montréal de faire avancer le dossier.

La Presse a révélé hier que la Ville de Montréal a refusé ce projet avancé par la Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL).

Le maire a réagi en journée, promettant de trouver une solution rapide au problème. «Le dossier sera réglé. J'ai déjà passé [le] message #restonscalme» a écrit Denis Coderre sur Twitter.

Or, même s'il se réjouit de l'appui du maire, l'initiateur du projet soutient qu'il ne sera pas possible d'installer la longue guirlande de 8000 pieds d'ici Noël. «Même si j'avais le permis pour commencer demain matin, ça prend un minimum de 30 jours juste pour recevoir l'équipement», a indiqué Glenn Castanheira, directeur de la Société de développement du boulevard Saint-Laurent.

Il promet toutefois d'aller de l'avant «dès que possible» pour installer la décoration d'envergure. Plusieurs scénarios sont envisagés par la SDBSL, dont celui de laisser l'installation «toute l'année». La guirlande, comprenant plus de 4000 ampoules, s'étendrait de la rue Sherbrooke jusqu'à l'avenue du Mont-Royal. «On espère surtout que la Ville va revoir les procédures pour permettre à des projets ambitieux comme celui-là de voir le jour», ajoute M. Castanheira. Il dit avoir reçu plusieurs messages d'entrepreneurs qui ont eu le même genre de problème avec la Ville.

À qui la faute?

Tour à tour hier, les élus montréalais se sont accusés d'être à la source de ce refus administratif, sans en arriver à une entente.

«Centralisation des pouvoirs à Montréal, voici le genre de décision que ça donne!», a écrit sur Twitter François Croteau, maire de Rosemont-La Petite-Patrie. Son arrondissement est responsable d'approuver les projets du genre soumis pour le centre de l'île de Montréal.

«François, ce sont tes fonctionnaires qui ont parlé à ceux [du] Plateau et ont dit: on pense que le SIM [Service de sécurité incendie de Montréal] va dire non, donc c'est non», a alors répliqué Denis Coderre.