Montréal impose depuis trois ans une batterie de tests en laboratoire aux matelas achetés par son Service de sécurité incendie (SIM) afin de s'assurer de leur fermeté. Si l'objectif est d'assurer le confort des pompiers, l'exercice finit par faire grimper la facture, puisqu'un seul fournisseur répond aux critères élevés de la métropole.

Le SIM vient de recevoir le feu vert pour acheter pour 60 000 $ de matelas, sommiers et bases de lit pour ses pompiers au cours des trois prochaines années. Cette somme devrait permettre de remplacer environ 200 des 600 matelas utilisés dans les casernes de Montréal.

Pour ceux qui l'ignorent, la métropole est en effet tenue de fournir des lits à ses pompiers. Utilisés jour et nuit, certains matelas ont toutefois connu des problèmes d'affaissement au cours des dernières années. Les fournisseurs de Montréal doivent donc envoyer, depuis 2011, leurs matelas en laboratoire avant de pouvoir les vendre. Ces tests, qui ont coûté 4250 $ à la métropole pour les élaborer, permettent de vérifier leur fermeté, la résistance de leurs coutures et leur résistance au cisaillement.

Mais depuis 2011, une seule entreprise a réussi les tests imposés par Montréal. Les trois autres entreprises qui se sont manifestées ont été jugées non conformes, puisqu'elles n'ont pas obtenu la note de passage aux trois tests imposés. C'est ainsi que Sommex a récemment décroché un contrat de 60 000 $. Literie Laurier, qui avait présenté une offre à 41 000 $, a pour sa part été disqualifiée.

En 2011, son matelas avait été jugé assez ferme, mais son produit avait été écarté en raison de la résistance trop peu élevée de ses coutures.