Le 20e Bal en blanc de Montréal s'est terminé lundi matin sur une note parfaite : aucune arrestation ni intervention policière n'a eu lieu.

C'est une amélioration constante, après les deux arrestations pour possession de stupéfiants en 2012 et l'unique arrestation pour les mêmes motifs l'an dernier.

«On a travaillé fort [pour que le Bal en blanc ne soit plus associé à la prise de drogue], s'est félicité le porte-parole de l'événement, Paul Gilbert, bien conscient de la mauvaise réputation qui colle à ce marathon de la danse. Tous les participants ont été fouillés à l'entrée du site, a-t-il rappelé.

Sur place, entre les nombreux gardes de sécurité et policiers, les fêtards semblaient comblés. À preuve, l'événement tenu au Palais des congrès a une fois de plus fait salle comble.

Un total de 15 000 personnes se sont déplacées pour danser entre 21 h dimanche soir et 10 h lundi matin.

L'organisation avait misé cette année sur des artistes plus «underground», moins connus du grand public que les Calvin Harris et David Guetta de l'an dernier.

Pour la première fois, les danseurs avaient été répartis dans trois salles (house-électro, tech house et trance), une initiative qui a semblé plaire aux participants.

«C'était formidable! J'ai adoré le concept», a lancé un homme, vêtu de blanc comme les autres, à sa sortie du Palais des congrès.

«Je suis prêt à aller me coucher», a déclaré un deuxième participant, pendant que d'autres acceptaient des cartons les invitant à poursuivre les célébrations dans des «after-party».

Photo David Boily, La Presse