L'indemnité hors norme dont bénéficie le PDG de Laval Technopole a fait sursauter les quatre principaux candidats à la mairie de Laval. La Presse a révélé hier que le contrat de Pierre Desroches, qui a été nommé par l'administration de Gilles Vaillancourt, lui accorde une indemnité de départ équivalant à 12 semaines de salaire pour chacune de ses 6 années à Laval Technopole, soit une somme d'environ 390 000$. Le contrat de M. Desroches vient à échéance dans deux mois.

Marc Demers, Mouvement lavallois

«Laval Technopole, c'est l'argent des Lavallois. Il ne faut jamais l'oublier. Si on est élu, on va faire une évaluation juridique pour s'assurer de la transparence de cet organisme. Il ne faut plus que des choses comme ça se reproduisent.»

Jean-Claude Gobé, Action Laval

«C'est du gaspillage de fonds publics indécent. C'est fini le temps des tapis rouges qu'on déroule comme ça. Il faut appliquer le même régime que dans la fonction publique québécoise, où il n'y a pas de prime pour un départ volontaire.»

Claire Le Bel, Option Laval

«Les frontières ne sont pas claires entre la Ville et Laval Technopole. Il faut viser la transparence pour que les organismes comme celui-là n'échappent pas au regard du public. Sinon, il y a un risque que des conditions de travail qui n'ont pas de bon sens soient permises.»

Robert Bordeleau, Parti au service du citoyen

«Il va falloir mettre un terme à cette pléiade de primes qui n'ont ni queue ni tête. On s'en vient faire le ménage.»