Douze policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) partiront le 14 octobre pour une mission d'un an en Haïti.

Ils joindront les rangs de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, la MINUSTAH, qui a pour mandat de restaurer un climat stable et de renforcer les institutions démocratiques dans la perle des Antilles.

Un défi qui a tout de suite attiré Anie Lemieux, relationniste avec les médias au SPVM. Policière depuis 14 ans, elle s'envolera vers Haïti avec le désir de transmettre son savoir-faire.

Mais c'est aussi le goût de l'aventure qui motive la jeune policière qui en sera à sa première expérience en coopération internationale.

Et de l'aventure, il y en aura puisque ce n'est qu'une fois sur place que les 32 policiers canadiens qui prennent part à la mission connaîtront le mandat exact qui leur sera confié.

Quelques semaines avant le départ, le défi est de recueillir le plus d'informations sur ce petit pays qui figure parmi les plus pauvres de la planète, relate Mme Lemieux.

Les policiers ont tous suivi une formation de deux semaines pour en apprendre davantage sur l'histoire et la politique haïtienne. Sans oublier la culture et les coutumes auxquelles ils seront confrontés.

À l'excitation se mêle aussi l'inquiétude, confie Mme Lemieux. Ce n'est pas pour la beauté de ses paysages, mais plutôt pour la violence, l'épidémie de choléra ou les catastrophes naturelles qu'Haïti défraye les manchettes.

Mais c'est armée d'une certitude qu'Anie Lemieux foulera le sol haïtien: il suffirait qu'elle fasse la différence dans la vie d'un collègue policier ou d'un Haïtien pour qu'elle dise «mission accomplie».